13 septembre 2008
les nouveaux tartuffes
Le Pape est à Paris et cela provoque dans une partie du monde politique et associatif une levée de boucliers. Je ne m'étonne pas que dans une démocratie la parole puisse être virulente et excessive, ce qui me surprend c'est la tartufferie, l'hypocrisie des détracteurs du Pape et de l'Eglise. Deux exemples, la laïcité et le sida. A la radio, Edwy Plenel, journaliste bien connu, s'insurge contre le discours du président Sarkozy. Son tort: avoir accueilli le pape et favoriser la religion catholique. J'accepte encore cette critique injustifiée,mais je m'oppose quant il invoque le Général de Gaulle. Pour un ex-trotskiste, c'est sidérant. Pour lui, le général avait une telle idée de la laïcité qu'il ne se signait pas dans les églises où il participait au culte. Peut-être,mais cela était avant 1970, avant le déferlement de la vague anti-chrétienne et anti-catholique qui submerge notre pays depuis lors. Notre cher journaliste oublie que le général avait demandé l'ouverture de l'église saint Louis des Français à Moscou en pleine guerre froide et qu'il y avait communié. Le général avait du courage et des convictions, au point de dépasser une stricte neutralité quand il fallait défendre la liberté. Deuxième exemple, la manifestation d'Act Up. il faut, disent ses supporters, empêcher l'Eglise d'intervenir dans le débat public. Est-ce cela la démocratie, est-ce cela la liberté? Et eux, au nom de quoi prennent-ils la parole? Les libertaires ne sont que pour leur liberté, pas pour celle de ceux qui pensent différemment.
Publicité
Publicité
Commentaires
M
M
T