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Le blog du Provincial assomptioniste de France
12 juin 2008

missions étrangères

Dimanche 8 juin, à Notre-Dame de Paris, une messe était célébrée pour le 350e anniversaire des Missions étrangères de Paris. Il y avait une cohorte d'évêques, archevêques et cardinaux asiatiques, ainsi qu'une multitude de prêtres originaires de cet immense continent. La liturgie était présidée par Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris. Je me suis rendu à cette cérémonie pour plusieurs raisons. D’abord pour manifester la solidarité de l'Assomption avec la mission universelle de l'Eglise. Les MEP (Missions étrangères de Paris) illustrent l'audace missionnaire et la force de l'évangile. Il est difficile aujourd'hui d'imaginer ce que "partir au loin" voulait dire au XVIIe, XVIIIe, XIXe siècles. Les missionnaires étaient de véritables aventuriers, les voyages étaient risqués et l'espérance de vie une fois arrivé sur place très réduite. C'est bien l'Esprit qui a conduit ces hommes et ces femmes à s'en aller pour annoncer le Christ. Il n'y a pas eu que les MEP, mais toute un ensemble d'instituts missionnaires, de congrégations qui sont partis et cela méritait un hommage. Un autre motif de s'associer à la fête est la reconnaissance pour les MEP. l'Assomption, après le départ de la Mandchourie en 1952, a repris pied en Extrême-Orient dans les années 90, en Corée. Nous avons eu le soutien des MEP pour nous installer au pays du Matin Calme. Cela valait aussi un merci fraternel. J'ai été heureux de m'associer à cette célébration, mais je garde un certain regret de ne pas avoir mieux senti l'universalité de l'Église dans la liturgie. Il y a bien eu une belle procession des offrandes où des fidèles de divers pays asiatiques étaient en costumes traditionnels, mais pour le reste la liturgie est resté très romaine. Aujourd'hui, nous n'envisageons plus la mission comme elle se faisait dans les siècles passés. Nous sommes attentifs aux cultures et aux traditions. La théorie de l'inculturation de l'évangile est acceptée, même si nous ne savons pas toujours comment l'appliquer concrètement. En ce temps de mondialisation, il faut repenser la mission pour respecter les cultures sans transiger sur la nouveauté de l'évangile. Il y a du travail!
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